28/04/25
Nouvelle rencontre ce week-end, dans la bonne humeur et l’efficacité, pour travailler nos premières propositions sur plusieurs thématiques :
- l’éducation, les écoles
- la sécurité
- les mobilités
- les solidarités
Chaque sujet sera bientôt présenté, et soumis au débat.
Nos prochains rendez-vous :
- Mardi 13 mai à 18h30 : urbanisme / logement
- Lundi 26 mai à 18h : emploi / économie / attractivité
12/04/25
https://www.barometre-velo.fr/go.php
14/03/25
Les décisions de fermetures de classe dans le département ont été officialisées lors du Conseil Départemental de l’Education Nationale (CDEN)
Si quelques situations rurales, comme Liomer, Senarpont Sailly Flibeaucourt ou Sailly-Laurette ont été préservées, ce sont 25 suppressions au total dans notre département !
À Amiens, si l’école d’Elbeuf reste en vigilance et perd 1 poste pour l’instant, on fermera des classes à la prochaine rentrée à St-Pierre, Georges Quarante,Fbg de Beauvais ou encore aux Violettes…
Or il faut rappeler que 60 % des élèves amiénois sont scolarisés dans des écoles prioritaires (REP ou REP +) alors que la moyenne nationale est à 20 %. Et près de 70 % des écoles de notre département ont un Indice de Positionnement Social (IPS) inférieur à la moyenne nationale.
Et nos retards éducatifs demeurent significatifs avec par exemple des résultats inférieurs aux évaluations, un taux d'accès à l'enseignement supérieur plus faible ou des situations d'illettrisme plus fréquentes.
Cette situation particulière exige des moyens adaptés et renforcés. La baisse démographique doit nous permettre de bénéficier de classes à effectifs plus réduits, véritable levier de réussite.
Et nous demandons un réexamen de la sectorisation scolaire ("carte scolaire") afin de mieux répartir les effectifs, notamment pour faire face à l'arrivée de nouveaux logements sur certains quartiers (Renancourt, Fbg de Hem, Rue de Cagny, Intercampus, Gare La Vallée ...)
Ces décisions de fermeture sont une très mauvaise nouvelle pour nos enfants, nos enseignants et notre avenir !
11/03/25
Avec le sénateur Rémi Cardon et le député François Ruffin nous avons rencontré les représentants de l'entreprise Ynsect, implantée à Amiens et qui produit des farines riches en protéines à partir d'élevage d'insectes.
L’entreprise, désormais placée en redressement judiciaire, pourrait être en cessation de paiement fin mars. Après le plan social de 2023 qui avait abouti à la réduction de 20% des effectifs,c’est une nouvelle mauvaise nouvelle qui plonge les salariés dans l’incertitude.
Sur le site d'Amiens - Poulainville, ils sont près d’une centaine d’ouvriers et d'opérateurs à se demander s’ils auront toujours un emploi dans les prochains jours. Parmi eux, d’anciens Whirlpool qui redoutent de revivre
un énième épisode dramatique. Il faut dire qu’en l’espace de trois décennies, la Somme à elle seule a perdu près de 20 000 emplois industriels. L’hémorragie doit cesser.
Ynsect avait pourtant beaucoup pour réussir. Des centaines de millions d’euros levés, le soutien des collectivités et de l’Etat. La situation actuelle pose d’évidentes questions sur les choix stratégiques des dirigeants. Et encore une fois, l’usage des fonds publics mériterait un contrôle plus soutenu et une évaluation plus rigoureuse. Mais c’est aussi un secteur mis en difficulté par le retrait de nombreux investisseurs. Enfin, la hausse des coûts de l’énergie n’arrange rien.
Nous continuerons de soutenir les salariés et nous agirons pour préserver l’industrie et développer l’innovation sur notre territoire, qui présente beaucoup d'atouts et de savoir-faire.
Il faut protéger les amiénois !
Après un bilan déjà négatif en 2023, la délinquance a encore globalement encore augmenté de 5,6 % dans le département en 2024, surtout en zone Police (Amiens et Abbeville). Les faits de violences n’ont jamais été aussi nombreux, avec des chiffres encore en hausse. Les vols sont aussi en augmentation. Amiens est en première ligne.
Il faut agir ! Je veux faire d'Amiens la ville de toutes les sécurités.
Avec la sécurité économique et sociale, la sécurité environnementale, la sécurité sanitaire, la sécurité civique et la sécurité publique, il faut protéger tous les amiénois.
Depuis plusieurs années il n’y a plus de police nationale de proximité, plus d’ilotiers, plus d’interlocuteurs identifiés. Les commissariats de quartier ont fermé. Les dispositifs de médiation sont de moins en moins présents dans l’espace public.
Puis il y a eu la fermeture des antennes de la police municipale. Puis il y a de nombreux postes de policiers municipaux non pourvus.
Mr le Maire Hubert de Jenlis, également chargé de la sécurité dans notre ville depuis 4 ans, est responsable de la suppression de cette présence de proximité de la police municipale !
Avec le collectif Pour Amiens la sécurité sera l’un de nos chantiers prioritaires dès l’élection municipale de 2026. Dans l’immédiat nous demandons :
- un bilan du redéploiement de la police municipale, avec une consultation des habitants et des commerçants ;
- le renforcement de la médiation sociale, avec une expérimentation de la médiation sociale nocturne ;
- la mise en place de brigades dans les quartiers comme dans le centre-ville (à vélo, ou avec des moyens de mobilité performants, et des moyens de communication modernes), notamment en renforçant la police municipale ;
- la création d’une application permettant aux commerçants et habitants de nos quartiers comme de notre centre-ville de pouvoir prévenir la police rapidement en cas d’agression : un no d’urgence ou une application mobile de signalements d’incidents (type Cityc Alerte) ;
- la mise en œuvre du « plan Stup 2 », annonce nationale qui a disparu avec la dissolution de l’assemblée nationale ;
- systématiser la présence policière aux abords des écoles, collèges et lycées et des lieux de culte.
Je veux faire d'Amiens la ville de toutes les sécurités.
Depuis de nombreux mois nous recevons dans nos permanences de plus en plus d’habitants qui rencontrent des difficultés de logement.
Demande de logement, problèmes de chauffage, insalubrité, logement trop grand ou trop petit, pas d’eau chaude sanitaire, vmc défaillante, sécurité. Même certaines résidences plus récentes sont concernées.
Et ces locataires n’arrivent pas à avoir de solution ou parfois même de réponses à leurs légitimes questions ou demandes.
Aujourd’hui nous nous sommes rendus à la résidence Balzac ou certains appartements connaissent des difficultés depuis plusieurs mois : températures à 13 degrés, pas d’eau chaude pendant plus d’un an, chauffage qui fonctionne par intermittence, charges qui explosent car chauffage d’appoint … ces familles sont à bout et désespérées.
Avec François Ruffin nous avons décidé de recenser ces difficultés et d’organiser un suivi par des locataires référent immeuble par immeuble dans tout le quartier.
Notre objectif est de résoudre les urgences, d’établir des priorités, d’obtenir des réponses et d’orienter les travaux en établissant le dialogue avec les bailleurs propriétaires, au premier rang desquels AMSOM Habitat.
Ce sera aussi l’occasion d’engager une réflexion et un travail plus large avec tous les acteurs du logement, au moment où le secteur connaît une véritable crise : + de 8000 demandes en souffrance à Amiens, des constructions en panne, l’accès plus difficile aux financements …
Une salle pleine à craquer hier pour nos vœux communs avec Zohra Darras, Rémi Cardon pour le PS de la Somme et le collectif Pour Amiens ! Après avoir mis à l’honneur plusieurs acteurs remarquables de la vie de notre canton, j’ai présenté les vœux de notre collectif pour les prochaines élections municipales à Amiens.
C’était l’occasion de revenir sur nos nombreux travaux depuis plus d’un an : plus d’une dizaine de réunions thématiques, des milliers de flyers distribués, des centaines de réponses à nos questionnaires (éducation, commerces, mobilités…) pour dresser le bilan d’une ville qui décline et s’appauvrit faute d’action ambitieuse de la majorité municipale actuelle.
Ces vœux étaient résolument combatifs et tournés collectivement vers 2026. Nous sommes déterminés à proposer aux amiénois une alternative solidaire, innovante, durable et écologique basée sur leurs préoccupations. La ville d’Amiens est pleine de ressources et d’opportunités et nous comptons bien les exploiter!
Je remercie également Jean-Louis Piot pour son accueil ainsi que les équipes de notre collectif pour l’organisation de ce beau moment de convivialité.
Nous sommes au travail, à très vite !
Frédéric FAUVET
Candidat aux municipales
d'Amiens en 2026
Six mois après le sauvetage de l’usine Metex d’Amiens nord et la reprise par le groupe Avril, c’était un premier point d’étape ce matin sur le site d’Eurolysine, débouché majeur dans notre département pour notre agriculture.
Unique producteur européen d’Acides aminés par fermentation dédiés à la nutrition animale, l’usine d’Amiens emploie près de 350 salariés.
Avec 130 m€ d’investissements prévus en 5 ans, le site va se moderniser et renforcer sa sécurité (site Seweso).
80 % des fournisseurs sont à moins de 300 kms : c’est un véritable enjeu de souveraineté française et européenne sur la Filière élevage et sciences de la vie.
Si l’augmentation des droits de douane (+ de 50 % !) pour les produits chinois est très bientôt opérationnelle, il faut rétablir de façon pérenne une concurrence loyale avec la Chine : la commission européenne doit poursuivre ce chemin et protéger notre industrie.
D’autres chantiers sont envisagés autour des légumineuses et la réduction de l’empreinte carbone de 30% d’ici 2030 avec une électrification des process de production.
Longue vie à Eurolysine !
Forte mobilisation ce matin des lycéens de la Cité scolaire d’Amiens sud : depuis plusieurs semaines, les températures ne dépassent pas 12°C dans les classes. Dans certaines, la température ne dépasse pas les 0°C ! Et à l’internat, les élèves disent n’avoir pas d’autres choix que de dormir avec des manteaux et plusieurs couettes tellement ils ont froid …
Ces problèmes sont déjà connus depuis trop longtemps, sans que le Conseil régional Région Hauts-de-France n’engage de décisions fortes et des solutions pérennes.
Dans l’une des plus importantes cités scolaires de notre région, cela illustre le manque de moyens et les baisses de financement décidées par la majorité de Xavier Bertrand pour le fonctionnement de nos lycées.
L’éducation doit être notre priorité.